Un enfant traumatisé par la mort de sa mère dans
un attentat. Un film en forme de puzzle temporel, autour d'un
tableau.
Sous ses faux airs de Extrêmement fort et incroyablement
près c'est une œuvre qui aborde le thème
du traumatisme, de la reconstruction de soi afin d'affronter
la vie.
Ce Chardonneret est pourtant un film qui mouline
pas mal, sur un ton globalement très monocorde, au travers
d'une histoire qui prend son temps pour faire avancer son personnage
dans la vie sans que l'on accroche à son récit.
En fait le film avance sans avancer grand chose : amitiés,
famille, liens avec le passé...etc. Et le pauvre oiseau
du titre y laisse des plumes à force de repousser cette
fichue intrigue. Au final le scénario passe complètement
à côté de son sujet (ses sujets ?), très
lourd dans son traitement ; d'ailleurs il nous suffit de le
résumer pour s'apercevoir que l'on ne perd que bien trop
peu de matière...
Un seul exemple : la séquence rétrospective dans
le musée, juste après l'explosion, expliquant
d'où et comment le tableau et la bague sont entrés
en la possession de cet enfant ; cette séquence n'a qu'une
utilité relative, visuelle et certainement pas explicative.
Etrange. Ennuyeux. On a l'impression d'attendre constamment
qu'il se passe quelque chose : mais ce ne restera que de vains
sursauts. En général.
Sinon : c'est moi où les maquillages de Nicole sont absolument
épouvantables ??