Il était une famille New age, écolo, bio, sans
le sou. Et puis il y avait... moi : coincé entre mon
admiration pour B. Poelvoorde et mes réserves à
propos V. Bonneton.
Et il faut dire que ces 30 première minutes à
la banalité affligeante nous éloigne du film qui
nous était vendu dans le trailer.
C'est très long à décoller, ça manque
de mordant, ça manque de peps, ça manque d'événements,
de matière. Le tout concentré autour de l'histoire
vraiment molassonne d'un garçon qui découvre l'amour,
à travers un film amer sur la famille, sur les différences
de fortunes ; pas toujours convaincant dans ses domaines, d'ailleurs.
Ça manque d'émotions, de cette justesse que l'on
apercoit sur la fin.
Le road trip est loin de tenir ses promesses, Bonneton fait
du Bonneton (excessive jusqu'à l'agacement) et ce n'est
pas un gimmick qui sauvera le film, ni le fameux gag de l'huître...
ou les citations de Poelvoorde.
Un peu superficiel ; pas mauvais : simplement et terriblement
commun.