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Le coin fantastique
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Phantom thread
Budget = 35 M$
BOX OFFICE France = 1 652 / 14 748 - 133 000 - 396 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,216 / 1,1 / 21,1 M$
BOX OFFICE Monde = 46,7 M$
 

Tout débute par un intriguant et bien étrange entretien, pour un film en flashbacks. Et puis les points forts de l'oeuvre éclatent au grand jour comme des évidences : la réalisation exigeante de P. T. Anderson, faisant naître nombre de sentiments, dans autant de scènes anodines en apparence. Et bien sûr le jeu du trop rare D D Lewis, que j'ai grand mal à décrire si ce n'est à lui prêter le terme de "perfection" : oui, il tient de la perfection car tout est posé, pesé, chaque émotion, chaque mouvement, chaque expression du visage ; tout est douceur, tout est subtilité, tout est nuances.
Le film va alors se focaliser tant sur une love story fulgurante, comme seul le cinéma sait nous en donner, que sur un métier et, ses exigences surtout, qui s'avèrera être la plus grande histoire d'amour du personnage. Mais la thématique reste un peu chiche ; la complexité des relations humaines, amoureuses et professionnelles, les apparats. Et la déliquescence d'un couple atypique, non légitime, avec une soeur omniprésente et un homme psychorigide à l'extrême, dont l'exigeance professionnelle déborde sur ses exigeances personnelles. Jusqu'aux conséquences dramatiques d'où découle cette longue toile scénaristique, son final démentiel mais bien trop court, empli d'amour fou au sens premier du terme. Le problème c'est que cette dramaturgie finale n'est pas assez mise en avant, trop tardivement peut-être, et aurait dû se trouver au coeur du film.
Une oeuvre très posée, très agréable mais à laquel il manque un rien de fougue.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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