J'ai choisi de ne pas tenir compte de l'original et de donner
à ce projet -grotesque dans les termes- sa chance en
tant que tel.
Au sein de la pire prison française, à Cayenne,
l'évasion véridique d'un cambrioleur et d'un millionnaire
: vous connaissez la chanson. Sauf que le Papillon
de Schaffner possède
pour moi la saveur de mon enfance, étant l'un de mes
premiers souvenirs de cinéma. De ce remake, il aurait
pu en faire une oeuvre plus moderne : plus crue, plus réaliste,
réalisé de manière plus incisive, caméra
à l'épaule (film très fade de ce côté).
Même pas.
Tout ce que l'on retiendra, c'est l'inutilité de ce genre
de production sans imagination, bêtement destiné
à un public de jeunes non-cinéphiles : il m'a
simplement donné l'envie de revoir Papillon.
Le vrai.