Un film à la première personne, décrivant
la vie d'une fille gravement malade, enfermée chez elle,
seule avec son père, rêvant et tombant amoureuse
du voisin... Everything,
everything ? Non : Midnight Sun. A quelques menus différences
près -le talent n'étant pas la moindre- c'est
le même film. En moins restrictif, plus musical, au scénario
métamorphosé en un concours de banalités
très cul-cul. Trop cul-cul et bien trop translucide pour
matcher à cette version moderne de Cendrillon ou l'on
a la méchante impression que malgré l'issue dramatique
(oups !) tout est encore tout rose bonbon. C'est la morale grand
public qui veut ça...
Une espèce de "college dramatic comedy" avec
fêtes estudiantines, love story et ados qui s'enfoncent
stupidement et pseudo dramatiquement dans la difficulté
d'un mensonge, ouvrant à des réactions stupides
et improbables, aux conséquences tellement attendues.
Con-con plus que larmoyant ; pas mauvais parce que c'est nian-nian,
seulement parce que c'est d'une maladresse sans limite et prévisible
à chaque recoin du scénario.