Un sous-marin américain et un sous-marin russe de font
torpiller : et il n'y a plus que G. Butler pour sauver une nouvelle
fois le monde du naufrage. Avec, cependant, une bouée
: une équipe de Marines au sol.
Dans ce genre de film les héros sont américains,
globalement masculins, et les russes sont tellement méchants
que ça se voit sur leur tronche, les sous-marins jouent
à la course poursuite avec des torpilles et la réalisation
est profondément caricaturale.
Hunter killer n'est qu'un alignement de séquences
bateau (lol) scellées par une intrigue diaphane, menées
par des personnages en papier mâché, sur l'air
d'un suspens qui prend très rapidement l'eau. Ne manque
plus que C. Norris pour compléter le tableau... Surtout
que dans le fond c'est considérablement niais : les vidéos
volées par l'imagerie américaine sont suffisamment
claires pour dégoupiller tout risque de guerre ; mais
également tout risque de film...
Alors on attend au minimum des images d'exception ; on attend...
Et on trouve : un navet insondable.