Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

Dilili à Paris
Budget = 5,7 M€

BOX OFFICE France = 731 / 49 786 - 134 000 - 641 000 entrées

BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Une fillette ni assez noire ni assez blanche rencontre un garçon et, ensemble, presque symboliquement, ils vont devoir lutter contre un dangereux mystère parisien. Ils vont évoluer dans des décors absolument somptueux (et réels !!) qui ne sont qu'un ravissement pour les yeux, une visite de Paname et des célébrités de l'époque. Visuellement c'est un petit chef d'œuvre aussi mirifique que bourré de talents : ce que l'animation a fait de mieux cette année, mélange éblouissant de techniques diverses, parfaitement intégrées au film. Et puis il y a le style Ocelot : des personnages au graphisme typique, personnages au phrasé unique, soulignés agréablement par la composition de G. Yared.
L'action se situe à la Belle Epoque, entre les soubressauts de l'émancipation féminine et la toute puissance d'une Europe coloniale au racisme officiel.
Ocelot prend parti d'écrire un plaidoyer contre la discrimination et, surtout, contre la mysoginie, prenant pour décor la France : comme pour rappeler aux spectateurs, jeunes et plus vieux, que personne n'a le monopole de la bêtise et que celle-ci à plutôt tendance à revenir sur le devant de la scène.
A la fois hommage visuel et déclaration d'amour à une époque, à un pays, mais également cri d'alerte envers ce passéisme ambiant qui voudrait remettre -laisser- au centre du monde les mâles (américano) européens.
Le film reste toutefois un peu trop didactique, destiné à toucher un public pré-adolescent, suite un peu artificielle de rencontres fort à propos, pour servir le sujet du film. Le fin mot de l'histoire est même un peu tiré par les cheveux et aurait mérité d'être plus réaliste que pseudo-métaphorique.

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/ 20

-