Un premier gag que l'on voit venir de trèèèèèès
loin. A partir de là, pas facile de se raccrocher aux
wagons de la comédie... Une base de scénario archi-rouillée
-récolter de l'argent grâce à un concert-
avec des pans entiers de scénario empruntés (l'usurpation
d'identité : merci Co-exister,
pas très réussi mais déjà plus ambitieux
sur le papier) dans un gloubi-boulga d'idées mal digérées
(la dette, la paternité, le moine) et un montage du plus
mauvais effet. De plus le film joue la carte de l'irrespect
sans finesse et use de gags superficiels qui ne se tournent
que vers les apparences de la religion et / ou du clergé,
se jouant d'idées mal utilisées (le gimmick de
la femme nue, les références bibliques lourdingues).
Bien sûr, sur le lot on sauvera quelques rires, quelques
jeux de mots (Monastère amer) ; menus. Et musicalement
ce n'est pas si mal que ça. On se raccroche à
ce que l'on peut...