La suite... Inutile de reformuler les preuves du réchauffement
climatique, de la crise climatique pour dire les choses plus
justement, et de ses raisons : Al Gore ne revient pas pour convertir
les convaincus mais pour faire le point. Un point nécessaire
pour un film nécessaire. On y parle des climatico-sceptiques
qui ne sont en fait que des hommes d'affaire sans scrupule qui
se cachent les yeux pour de viles, égoïstes et absurdes
raisons financières, on y fait une nouvelle analyse climatique
(les images de Ground Zero sont particulièrement probantes),
politique et économique afin de comprendre pourquoi la
machine a du mal à se mettre en route. On y apporte de
nouvelles informations sur l'évolution de cet inquiétant
phénomène, de l'espoir et des doutes. Ce film
est un nouvel avertissement aux citoyens du monde, alarmiste,
construit pour provoquer un choc ; mais, je le répète,
nécessaire. Alors il est permis de se poser une question
essentielle : pourquoi un tel insuccès partout dans le
monde, en comparaison au 1er film (près de 10 fois plus
de recettes mondiales) ?? Parce que cette espèce d' "effet
de mode" semble être quelque peu passé -aussi
incongru que cela puisse paraître-, parce que les gens
sombrent dans un effet d'habitude, habitués qu'ils sont
aux images et aux morts, encore loin de chez eux (quoique...),
parce que les médias se sont également lassés
où qu'ils font la sourde oreille (concernant, par exemple,
les révélations sur les incendies qui ravagent
nombre de pays, ou sur la Syrie). Et puis, pour être totalement
objectif, parce que ce nouvel opus n'est pas à la hauteur
du premier choc : plus auto-centré, plus diffus, se permettant
des apartés, des hors sujets contreproductifs (la maison
d'enfance, le terrorisme) et un long passage sur la conférence
climatique de Paris qui ne nous apprend que bien peu de choses.
Mais ne nous arrêtons pas aux qualités et défauts
d'un simple film et... bougeons-nous le c*l !