La taularde tente vainement de ne pas être
un nième film de prison pour femme... Sauf que le film
se passe en taule à 100 % et respecte absolument tous
les codes du genre ; seule la prisonnière est un tant
soit peu originale. Et S. Marceau a semble-t-il donné
de sa personne pour ce rôle. Pour le reste on s'y ennuie
vaguement, même si les personnages prennent parfois le
dessus, la réalisation est trop posée, pas assez
analytique et, finalement, le peu d'originalité du propos
se noie dans des généralités, une très
grosse impression de déjà-vu à peine dissimulée
derrière un réalisme avéré, mais
auquel il manque totalement d'une vision nouvelle. On est à
mille lieues du sublime petit chef-d'oeuvre qu'est Ombline
(la maternité en prison) : une nouvelle oeuvre
banale qui succède à un autre récent essai
pas vraiment réussi (Eperdument)
; un sujet trop souvent abordé qui ne trouve pas ici,
non plus, son "La".