Un sud africain se rend à Los Angeles suite à
l'appel de détresse de sa soeur. Mais celle-ci a disparu.
L'homme va alors remonter la trace de la disparue pas à
pas, d'homme à homme, suivant les liens qui le mèneront
jusqu'à la vérité. Sauf que cette vérité
nous est révélée bien trop rapidement,
les dessous de l'affaire sont on ne peut plus clairs et le jeu
de piste qui y mène en ligne droite un peu trop bien
huilé. Si le film, vous l'aurez compris, pèche
par son scénario simpliste, il est loin d'être
exempt de qualités : à commencer par le travail
de l'un de nos 5 plus grands réalisateurs français
: F. Du Welz. Ce dernier n'a pas son pareil pour créer
une ambiance poisseuse à souhait et laisser sa forte
personnalité transpirer tout au long du film. De même
il bénéficie d'un casting de haute volée,
avec à sa tête les prestations très justes
de C. Boseman, Teresa Palmer, Luke Evans ou encore A. Molina
; eux-mêmes servis par des personnages inhabituels et
forts. Enfin, mention toute spéciale à la composition
musicale qui nous offre une partition obsédante à
souhait. Notons également le très beau final.
Un film sur l'envers du mythe américain noyé dans
un scénario trop classique, sans surprise et mal maîtrisé.