Voici le récit d'une femme tellement amoureuse qu'elle
se baigne sans culotte dans une rivière, écrit
des lettres d'amour en se mettant nue et se met aux fenêtres
à poil... Sic ! Il s'agit par conséquent d'une
oeuvre française, co-scénarisée par une
femme (re-sic !), et dont le scénario tient sur une ligne
de coke. Un pitch. Car le film peine à évoluer
: d'un amour plus ou moins forcé jusqu'à des problèmes
de santé et une cure, l'oeuvre restera vide d'émotion,
de personnages (le mari est proprement translucide : simplement
patient et véritablement amoureux), d'intrigue (on débute
le récit par la fin et on comprend vite que l'histoire
tournera autour de la recherche incessante d'un amour passionnel),
vide d'histoire avec un grand "H" (simple toile de
fond) et d'engagement (l'immigration sans aucun regard personnel).
On en vient rapidement à penser que la seule originalité
du propos est ce mal de pierres, espèce de calcul reinal
qui n'apporte qu'un prétexte à la trame. Pas convaincant
pour un sou, un peu à l'image de la partie sur la cure
thermale... longue comme une cure. Reste à dégager
quelques morales, à jeter en pâture aux lions :
l'herbe n'est pas plus verte ailleurs ; l'amour s'apprend. Et
la femme est un objet sexuel ? Triste...