Cette nouvelle oeuvre du grand J. Gray est composée 
                  d'une véritable série de tableaux de maîtres 
                  à la picturalité parfaite, le tout couplée 
                  de ces histoires, vieilles comme le monde, d'honneur familial, 
                  d'honneur tout court, de transmission (thème central), 
                  de patrie dépassant les intérêts de la famille 
                  et de choix cornéliens. Lost city of Z 
                  est un film soigné à l'extrême, jusque dans 
                  ses subtiles transitions ou son parallèlisme quasi maladif 
                  (la scène du départ final dans le train / la femme 
                  qui dort paisiblement dans le lit, est une pure merveille). 
                  Lost city of Z est un film d'aventure beau 
                  et suant, véritable anti-thèse de la saga Indiana 
                  Jones, à la fois classique (les piranhas, les indiens 
                  "sauvages", les maladies...etc) et tout à la 
                  fois réfléchi (la liberté, la pseudo supériorité 
                  de l'homme blanc, de vagues notions écologistes...). 
                  Lost city of Z est une oeuvre envoûtante 
                  qui appelle au rêve, exaltante et réaliste. Une 
                  oeuvre où l'homme se perd dans ses propres rêves 
                  et y perd sa famille, au sens propre comme au figuré. 
                  L'ultime plan, où le reflet de la femme de l'aventurier 
                  parait le rejoindre dans une hypothétique jungle, est 
                  aussi sublime qu'intelligent et la plus belle manière 
                  de conclure un tel récit.