Un médecin bien malgré lui, ou plutôt un 
                  docteur sans scrupules, bien trop zélé, usant 
                  des malades / maladies imaginaires comme de méthodes 
                  peu orthodoxes pour prospérer et s'enrichir sur le dos 
                  d'une petite communauté. L'idée peut paraître 
                  bonne, le remake est totalement inutile. Pourquoi en avoir (re) 
                  fait une adaptation appliquée, en forme de supposé 
                  clin d'oeil à un passé quelque part naïf 
                  ? Parce qu'il faut bien reconnaître que le film a du mal 
                  à tenir à l'heure d'aujourd'hui, à l'époque 
                  du Dr Google... et que tout passéisme n'entraine pas 
                  forcément un élan de nostalgie de la part de la 
                  vieille France. Un peu coincé entre des personnages particulièrement 
                  ratés (la patronne de la ferme -Azéma en fait 
                  des tonnes, ou la femme amoureuse) et d'autres plus réussis 
                  (le facteur), il y a beaucoup de mauvaise idées... Ce 
                  retour attendu du passé, mal employé, presque 
                  laissé de côté et absolument pas convaincant. 
                  Un scénario qui peine à renouveler son pitch de 
                  base, se relancer et faire évoluer une "intrigue". 
                  C'est une oeuvre agréable visuellement mais molle, rarement 
                  attractive, jamais inventive, sans suspens et un peu vide. On 
                  aurait souhaité quelque chose de plus personnel ; de 
                  plus adaptée. De plus il est difficile pour Omar Sy, 
                  excellent au demeurant, de camper un être assez malsain 
                  sur le papier, une personne de confiance s'il en est, mais transformé 
                  en personnage perverti ; bien que se révélant 
                  au final. Ce docteur, censé nous inspirer à la 
                  fois du dégoût et de l'empathie, ne passe jamais 
                  le cap de l'écran. La prescription de l'échec 
                  était toute trouvée...