Kev bashing ??? Un naïf qui deale par amour, un pote relou,
pas tout à fait original mais qui apporte le meilleur
des gags au film, et même un peu de fraîcheur (si
l'on oublie les sorties racistes mal assumées et hors
propos...), un père moderne (= gouverné par ses
kids), un humour plus trash que celui de Boon (celui sur la
maison d'A. Franck, juste borderline), un K. Adams qui tente
de défoncer son image bien trop lisse et un bande-son
rap très mal-à-propos et involontairement hilarante.
Ouf ! Bon alors : il en ressort quoi de ce film ?? Sincèrement
je l'ai trouvé moins pire que la plupart des comédies
ténors du box office français et moins digne de
son échec que certaines autres... avec de gros défauts,
donc, mais plutôt sur le fond. Défauts ? Essentiellement
ce scénario fait de bric et de broc, singeant les ricains
maladroitement et ne parvenant pas à trouver sa propre
voix ; s'ensuit un vrai néant dans une trame vaporeuse,
dans la love story idiote, dans le faux suspens lassant et dans
le semblant de dramaturgie. Avec en prime des bad guys en papier
mâché et des scènes qui n'en finissent jamais.
Pas très bon mais... ça sent quand même
le Kev bashing ; même si celui-ci ne tire pas autant son
épingle du jeu que son pote de scène (C. Levin),
bien aidé par ses dialogues / son personnage. Quelques
beaux sourires.