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L'école buissonnière
Budget = 8,6 M€
BOX OFFICE France = 556 / 90 190 - 351 000 - 1 885 000 entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Ce n'est pas tant un véritable mauvais film qu'une oeuvre translucide, plutôt du genre tellement appliquée à faire"couleur locale", terroir, bonne vieille campagne française, qu'elle tombe dans les écueils d'un "tu as lu le pitch, tu as vu le film". Même si techniquement il faut bien reconnaître que Vanier n'a pas son pareil pour filmer la nature et son travail est tout à fait louable. Sauf que scénaristiquement parlant, chaque début de scène appelle une fin attendue et, forcément, une terrible déception. Sous de faux airs de grands discours libertaires -la nature appartient à tout le monde-, totalement survolés, on trouvera une espèce de passage en revue de tous les moyens de subsister dans les bois... Et on tombera bien loin du chef-d'oeuvre de la littérature que peut être un "Walden, ou la vie dans les bois". Toutes comparaisons...etc.
Situé quelque part entre Le vieil homme et l'enfant (et ses très nombreux erzats), et un gentleman cambrioleur renommé "gentleman braconnier", ce n'est rien de plus qu'un medley classique avec un bourru brut de décoffrage (mais oui : j'adore F. Cluzet) Vs un enfant à la recherche de son passé (passé qu'il ne faut pas chercher loin et dont le mystère n'a pas grand intérêt). J'ajouterai que l'adjonction d'un méchant fils est une bien mauvaise idée puisqu'il ne s'avère être qu'une abominable caricature de lui-même.
Un film carte postale sans message fort, sans trame sinueuse et surprenante. Charmant mais vain et plat.

La critique des internautes
 

C'est au beau milieu de nulle part, dans un décor d'entre deux guerres, c'est là, mais ça pourrait être ailleurs dans les magnifiques campagnes françaises que nous attire ce film de bord de Loire, en Sologne.

Fleuves et rivières, faunes et flores entre pêche et chasse ainsi que garde chasse et contrebandier ou braconnier, au désir.

La liste est longue des antonymes que soulève ce beau film de Nicolas Vanier. Portéà merveille par de formidables acteurs, qui hormis Cluzet (véritable caméléon de la cinémathèque française) nous n'avons pas l'habitude de voir dans un tel registre ni à un tel niveau (sans vouloir être offensant).

C'est un film qui se suit comme un conte à la Hugo (sans nul doute qu'il aurait adoré...).

Un côté Gavroche et ses misérables qui par on ne sait quelle magie du scénario se découvre en princesse Sarah (les plus avertis l'on captés).

NOTE : -/20

Ali