La vie d'un couple dans l'Iran d'aujourd'hui est perturbée
par une vile aggression à leur domicile. Filmé
caméra à l'épaule, sans véritable
point de vue, le film va mettre deux heures à exposer
ce qui ressemble à une fragile thèse sur la vérité
et la vengeance. Un embryon d'enquête menée par
le mari le conduira à l'agresseur : une heure pour comprendre
qu'il lui suffit de chercher le propriétaire de la camionnette
du coupable via son immatriculation, 40 minutes de confrontation
pour nous faire comprendre que la vengeance est une solution
inappropriée. Le rythme est effroyablement lent et forcément
contemplatif, la mise en scène terriblement froide. C'est
le récit d'un homme qui cherche à obtenir sa propre
justice, un homme juste (il n'ose même pas utilisé
l'argent (sâle) laissé par l'agresseur de sa femme)
qui veut mettre à jour la vérité, celle
de la l'agression, de l'identité du criminel, mais également
celle qui consiste à exposer au grand jour le vrai visage
de cet homme. Le tout se termine en dramatisation exagérée.
Quand les américains ont un justicier dans la ville...