Comment dire, par ou commencer.
Partagé entre le sentiment d'être un film de téss
mais plutôt persuadé au final d'être un film
d'Énarque.
Combien de jeunes étudiants, de jeunes issus des bas
fonds ou de la diversité (c'est selon) se reconnaîtront
dans ces images, ces paroles, ces mots. Dans ces stéréotypes.
Le retard, le verlan, le mot plus fort que l'idée. Et
quelle entrée en matière quand on reprend du Morin,
Gainsbourg, lorsque Mitterrand lui même intervient pour
donner sa vision du Beur, des Beurres.
Quel enthousiasme, quelle jouissance pour un mec comme moi
de voir une fille, une femme, comme elle.
C'est donc ça notre réalité, condamné
à apprendre, à lire, à comprendre, analyser
le moindre le classique, répéter les mots, convaincre
par les mots.
Tout ce qu'il y a de plus beau est à lire ou voir mais
là c'est d'entendre dont on parle. Entendre l'éloquence,
le coup parfait dans nos oreilles d'une petite fille innocente
et sensible puis tellement véloce enfin. Si véloce
qu'on en oublie ses origines, ses caricatures, ces images de
société, ces mythes fondateurs de la patrie.
Alors on se lève et on écoute l'art de parler
avec "Brio".
NOTE : -/20
Ali