Le célèbre pseudo-surfer vieillit mais ses gags
et son univers jaune-Brice me font encore globalement rire aux
éclats. Surtout les savoureux jeux de mots. La vraie
gageure du film aurait toutefois été de renouveler
à 100 % la fraicheur du premier tome et de tenir sur
toute la longueur. Mais 11 ans séparent les deux Brice,
et si la première partie est parfaitement réussie,
avec des gags qui restent en bouche et en tête, un plaisir
authentique à retrouver ce couillon naïf qui prend
tout au 1er degré et excelle dans la "casse"
subtile. La seconde partie n'est pas loin de la purge. Pourtant
le scénario partait bien, ne semblait jamais avoir été
écrit sur un bout de serviette papier, sobre et avec
un certain recul sur le personnage ; et encore une fois avec
des gags qui me font rire ! Une bonne dose d'aventures barrées,
penchant grotesque et niais de OSS 117, film pour le fun, pour
de faux et sans arrière-pensées ; avec une pointe
de Monty Python qui n'est ps pour me déplaire. Mais la
partie se déroulant dans l'île, à l'opposer
des prémisses, se vautre dans le gigantisme, l'absence
de gags formels, une histoire pas franchement emballante qui
noie le thème premier (Brice vieillit) en soulignant
l'égo du personnage, bien innocent pourtant. Alors le
film s'étouffe et nous quitte sur une morale bâteau
et hors propos. Deux films en un.