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Dalida
Budget = 15,7 M€
BOX OFFICE France = 1 597 / 56 238 - 347 000 - 764 000 entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 

Complet néophyte, j'aborde le film par l'angle de la découverte de cette artiste et découvre à la fois le personnage et ses chansons. Après la vision du film je comprends mieux les difficultés de l'oeuvre au sein du box office : un fan, un auditeur avisé, aura sans doute du mal à trouver de quoi satisfaire sa curiosité dans ce scénario qui n'a peut-être pas trouvé le bon angle d'approche. Des flashbacks après sa tentative de suicide afin de lancer le biopic. 15 minutes de métrage et on a déjà l'impression de tout comprendre, comprendre le personnage, sa carrière, son entourage. Son succès express, son statut de romantique à fleur de peu et malheureuse, la présence forte de son frère. 30 minutes et deux amants plus tard (sic !), Dalida s'avère effectivement être une serial loveuse -des "love at first sight" tellement appuyés que l'on peine à croire leur authenticité- dont l'amour lui semble devoir être refusé par la vie. Il y a bien ces traumatismes infantiles (principalement autour de son père, pour le reste...) et une espèce de malédiction amoureuse qui lui a vu perdre les hommes de sa vie, jusqu'à leur suicide pour certains ; mais ces hommes n'étaient alors plus dans sa vie. Ce que je veux dire c'est que l'on a tous connu des drames, des histoires compliquées, des peines inhérentes à la vie, et que Dalida serait un peu comme le commun des mortels. Le film se centre bien trop, pour ne pas dire exclusivement, sur sa vie amoureuse -que je suppose connue du grand public-, il cerne bien la femme privée mais très mal l'artiste ; son travail studio, ses tournées, ses chansons, son succès mondial...etc. Etrangement le scénario s'avère, sur deux heures de temps, être trop rapide pour découvrir toute la richesse de cette chanteuse. On passe très vite sur le succès, les concerts s'enchaînent comme les clips sur NRJ, et on ne ressent pas un véritable équilibre scénaristique. Ni le génie de La môme, ni le piquant de Cloclo (à peine ressentons le côté un rien psychotique de cette femme). Le film est en fait à l'image de cette scène abscons où Dalida se trouve dans une baignoire avec l'un de ses amants et lui dit un "je t'aime" pour seul dialogue ; rien de plus. Lisa Azuellos n'est ni Dahan ni Siri. Et à titre perso ses chansons ne sont pas, mais alors pas du tout, ma tasse de thé ; trop guimauves. Saluons la très grande actrice, parfaitement en symbiose avec son personnage et un casting de luxe.

La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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