Archétype même du film indépendant américain,
avec son rythme propre, ses dialogues approfondis, ses personnages
qui nous ressemblent (ou pas), son histoire minimaliste, sa
petite philosophie de vie touchante ; mais a contrario d'un
film français, dans la même veine, il y a un directeur
de la photo talentueux derrière la caméra et un
réalisateur qui essaie de s'exprimer. pour autant 20th
century women ne fait aucunement partie de la crême
de la crême : le rythme y est parfois très lent,
on y parle de tout et de rien, on finit par décrocher
de temps à autre à force de voir ces personnages
qui se prennent la tête pour fnalement si peu de choses
étant donné qu'ils paraissent heureux, ou en tous
les cas apaisés. Le film met clairement l'accent sur
la maison, centre de vie de ces 3 femmes, cet homme et cet adolescent,
lieu de paix et de conflit ou tout se joue : l'éducation,
l'amour, l'amitié, les liens, la maladie, la rémission...etc.
Pourquoi pas : mais... pourquoi ??? Une fois encore on se souviendra
avec émotion des oeuvres de John Cassavetes...