Une première scène explosive et complètement
barje qui vous met à la fois dans l'ambiance et en appétit.
On retrouve un S. Black libéré, loin de film à
FX qu'il ne maîtrise pas, effaçant ce que je considère
toujours comme l'un des pires naufrages Marvel (Iron
man 3). Nice guys est extrêmement
drôle, complètement fou et jouissif de bout en
bout : un scénario dual comme les deux protagonistes
qui vont former un duo de choc (avec une nette préférence
pour ma part pour le jeu excellent de R. Gosling), un bon brin
de violence, une touche de sexe pour un film de détective
à l'intrigue solide. Une espèce d'hommage caché,
voir inversé (son penchant humoristique), aux films noirs
hollywoodiens : on reste à L.A., on suit un fil conducteur
similaire aux classiques ; le tout immergé dans l'ambiance
funky-pop-porno des 70's. Et le film, sur ces belles bases,
compose un véritable univers, crédible, originale,
rhapsodie véritablement décalé ; suffisamment
pour se croire dans un film britannique. Une oeuvre avec un
sérieux grain, qui le transmet à la perfection
aux spectateurs, un film à part que l'on a du mal à
quitter au mot "Fin".