Il y a une façon très particulière de
raconter cette histoire : les quelques apartés, les plans
léchés, les caméras à l'épaule,
des moments cartoonesques (mais quand même un peu cheaps),
une ou deux chansons. C'est la chronique d'une vie de petite
fille riche et impertinente, voir insupportable ; une chronique
qui sur l'écran s'avère pourtant vite rébarbative
et même carrément vieillotte si on la compare aux
bétises de notre propre enfance et aux corrections qui
allaient avec ; ici la maman est plus intolérablement
laxiste que sa fille est chipie. Et puis il y a une seconde
partie, après le drame, mais on n'accroche toujours pas
le fil du récit, l'histoire s'embourbe et on finit par
s'y ennuyer.