Encore des histoires de grandes familles bourgeoises avec leurs
serviteurs qui semblent passés la journée debout
à côté d'une porte ? Oui. Une de plus. Qui
plus est le film part vite en besogne, tranche dans le lard
(quoique ce ne soit pas une mauvaise idée...) puisque
d'intrigue il n'y a guère. Whitman tente de dépétrer
tout cela à coup de travelings bien travaillés
mais pêche sur les (nombreuses) scènes plus posées.
Et ce film a tout d'une oeuvre véritablement épistolaire
où pour tout appât nous avons droit à l'incessante
questionnement qui est de savoir si la jeune fille épousera
le beau jeune homme, ou si le beau jeune homme se mariera avec
la mère de la jeune fille, ou encore s'il existe une
autre possibilité ??? J'en suis venu à me demander
si, parfois, il n'y avait pas un quelconque second degré
caché derrière ses dialogues ; la venue trop rare
du landlord simplet est une véritable bouffée
d'air frais, autant que la présence de la sublime K.
Beckinsale.