Le divorce et ses conséquences. Les coups bas, les couvertures
que l'on tirent à soi, les règles qui s'assouplissent
et, dans ce cas, la nouvelle cohabitation forcée. Seule
originalité du film par ailleurs. La terrible banalité
de cette situation, sans l'ombre d'un regard nouveau -ou presque-,
ni plus positif, ni moins, pas l'espace d'une critique, que
ce soit humaine ou sociale. Rien. Même la réalisation
est très... économique. Plans fixes sans âmes,
plans de coupe insensés. Un quasi huit-clos avec des
dialogues plus qu'attendus ("Je t'ai déjà
vu (nue)"), des situations que l'on espéraient pas
voir (spoiler : ils vont coucher à nouveau ensemble),
son lot de scènes absolument inutiles qui s'étirent
à n'en plus finir (conflits, tensions, fric, haine, reste
d'amour, faux espoir). C'est un constat filmé qui décrit
ce que l'on entend tous les jours autour de nous, sans ne jamais
rien apporter à l'édifice. Du cinéma-vérité
qui restera muet, textuellement, dramatiquement et sensitivement
; pas même un docu-fiction. Il n'y a bien que B. Bejo
et l'étonnant C. Kahn pour soulever un rien d'intérêt.