Un banal accident de voiture et la vie d'un requin de la finance
bascule ; mais pas comme l'entendent trop souvent les scénaristes
hollywoodiens. Un homme qui redécouvre la vie, via une
lettre, un prétexte, une confession et au final la rencontre
d'une employée de service après-vente et de son
fils ; vous suivez ? C'est un film différent, excitant,
intriguant, étonnant, différent et qui ne va pas
ou on l'attend, un film qui parle de la vie en général,
de sa fragilité et de son immense richesse, ce qui fait
ses détails, son complexité, sa beauté,
celle que d'aucun passe complètement à côté.
C'est un film sur le deuil, un film comme nul autre. Une métaphore
filmique où la destruction est un défouloir, un
exultoire, une façon comme une autre de tirer un trait
sur un passé qui n'ai de toute façon plus le sien
; une façon concrète de briser tout liens matérialistes.
Une oeuvre où le génial J. Gyllenhaal est un ouragan
de talent (la scène du début devant le miroir
!) et porte le film.