Bridget Jones est donc toujours et encore célibataire,
elle fait toujours des blagues vaseuses et des commentaires
itou, est toukours aussi maladroite (oh : elle tombe dans la
boue !) mais elle va finir par tomber enceinte à l'âge
où ma maman est devenue grand-mère. Et, sans que
cela n'est un quelconque lien avec la déjà piètre
qualité du produit proposé, j'avoue avoir eu beaucoup
de mal à supporter visuellement une R. Zellweger qui,
c'est selon, vieillit et peine à l'assumer ou a abuser
du bistouri. Qu'importe : cela aurait dû être le
sujet central de l'histoire et il est gentillement repoussé.
Mais je dois dire que les gags de ce film m'ont presque fait
pitié tant ils sonnaient creux et résonnaient
dans la salle face à un silence de mort ; à une
ou deux exception près. Pas une once de recherche, dépassés
avant même de sortir de la bouche de BJ et, par dessus
tout, tellement téléphonés qu'on les imagine
avant qu'ils ne soient prononcés. Triste. Une histoire
de vieux amants qui se retrouvent et d'une femme d'âge
avancé qui découvre le free sex. Le film passe
complètement au-dessus de son sinistre sujet, devenant
pâteux, toujours aussi peu drôle et au scénario
mince comme une feuille de papier à cigarette. Même
la recette ne fonctionne plus (la voix off mollassonne et les
commentaires qui tombent définitivement à plat).
Une oeuvre pénible et dont on ne voit jamais la fin.
Bridget Jones doit impérativement prendre sa retraite
anticipée... loin des écrans.