Adapté d'une pièce à succès par son auteur, Une heure de tranquillité possède un pitch détonnant : Un homme cherche une heure de calme absolu afin de pouvoir écouter le Saint Graal de la musique jazz.
Si l'idée semble changer des comédies mainsteam, Clavier joue encore et toujours le même rôle de bourgeois LR parisien, et le scénario va toujours là où on l'attend.
A part les problèmes familiaux et le jeu des maitresses et des amants que le film passe en revue nonchalamment, le film oublie quelque peu son coeur de sujet et c'est là sa limite : manquer d'imagination (travaux, rhume, sonnette & home invasion) et sombrer dans le sous-marivaudage. Et ses personnages se vautrent dans la pire des caricatures.
J'attendais un film qui tourne à l'apocalypse alors que l'on n'a qu'une œuvre attendue et d'une tiédeur assoupissante. Et j'ai un film dont le personnage principal clame "c'est le tiers-monde ici" en croisant des asiatiques...