Quelques années après la naissance de la NASA.
Un satellite américano-russe essentiel est en rade dans
l'espace : et le problème c'est que ce dinosaure technologique
a été conçu par un autre dinosaure...
S'appuyant sur un schéma bien connu et reconnu, Space
cowboy fait son chemin : c'est l'histoire du vieux
brisquard qui revient dans la course et va prendre sa revanche
; il va pouvoir enfin tenter l'aventure spatiale à...
70 ans ! Ça tient sur pas grand chose quand on n'y réfléchit
bien, même s'il fait des pieds et des mains pour nous
convaincre, et son scénario ne fait pas toujours dans
la dentelle : il est dommage, par exemple, que l'ambition du
vieux chef soit dévoilée si tôt, elle aurait
très bien servi l'intrigue.
Bons mots, légèreté, action, sursauts et
amour du 3ème âge, ce scénario, finalement
très complet, classique de chez classique, fait ce qu'il
a à faire : nous détendre à peu de frais
grâce à un fort capital sympathie et à un
immense capital comique. C'est une œuvre grandement imparfaite,
parfois très caricaturale, qui a sans doute les qualités
de ses défauts (et vice et versa) mais on s'y attache.
On notera le magnifique zoom avant qui conclut le film et fait
mentir le plan signature final de l'auteur.