Le cercle des poétesses disparues.
Dans les années 50, une jeune californienne vient enseigner l'histoire de l'art dans une université très, très huppée. Et Julia va essayer de sortir ces jeunes femmes des griffes d'un destin décidé par toute une société matriarcale et pleine d'hypocrisie.
Le sujet est assez passablement exploité (cette liberté représentée par l'art reste en toile de fond), ça sent un peu de déjà vu (la prof qui, finalement, fait son trou et dérange les conventions), l'histoire d'amour parallèle s'enlise -même si elle rebondit-, mais le message féministe, humaniste, sur une époque révolue devrait ne jamais sortir de nos têtes.
Le sourire de Mona lisa manque sans doute de puissance, d'éloquence, mais chacune des histoires de ces femmes en devenir, découvrant la réalité d'un monde adulte pervers, tournant autour du mensonge et centrée autour du mâle, finit par nous interpeller.
