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Pretty woman
Budget = 14 M$
BOX OFFICE France = ? / ? - ? 000 - 4 031 000 entrées
BOX OFFICE USA = 11,3 / 178,4 M$
BOX OFFICE Monde = 463,4 M$
 

Après la lecture d'un article, j'étais parti voir Pretty woman avec des préjugés très négatifs : le scénario d'origine avait été édulcoré, lissé et adouci. Et G. Marshall est un réalisateur trop monolithique pour épicer la sauce.
Un séduisant golden boy très riche et très classe tombe amoureux d'une fille de joie très fauchée et très... pute : quand les opposés s'attirent. Et bien 34 ans plus tard Pretty woman est toujours le même film typiquement hollywoodien. On ne s'attend évidemment pas à du Larry Clark ou du John Water, mais cette façon de revisiter Cendrillon (du carrosse jusqu'à la belle robe, en passant par le coup de minuit où elle retombe sur sa triste réalité) et toutes ces histoires pour enfants où la belle ménagère tombe amoureuse du prince charmant, demeure naïve, simpliste et courue d'avance. Mais nous sommes là pour ça, non ? Pas de vulgarité, pas de sexe, pas de craspec : que de la prostituée "respectable" (sic !). Et ce n'est certainement pas un film qui parle réellement de préjugés : c'est franchement caricaturale dans sa façon banale et orthodoxe de présenter des classes sociales "inférieures" (et supérieures, d'ailleurs) . Ennuyeux voir longuet parfois.
Cependant il reste le couple légendaire (et le rire de Julia !) et ces acteurs parfaits dans leurs rôles respectifs : séduisants jusqu'au bout des ongles, jusqu'en cette première scène d'amour à la musique divine où l'on voit enfin poindre un rien d'émotion. Et une chanson totalement iconique.  

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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