L'un des plus beaux fleurons de la comédie américaine.
Anchorman lance un regard amusé et désabusé sur la toute puissante télévision des années 70 (voir 80), quand les JT et leurs présentateurs vedettes faisaient littéralement la pluie et le beau temps dans tous les bons foyers américains.
Ron Burgundy mène une équipe de choc, une bande de beaufs complètement tarés, jamais avares de bons mots, de grossièretés, d'absurdités, d'indélicatesses et, surtout, d'une attitude représentant le machisme sous son jour le plus hideux, le plus déplacé. Alors quand une femme intègre la rédaction et vient bouleverser leurs petites croyances, c'est l'apocalypse !
Toujours ouvertement décalé, volontairement provocateur et absolument hilarant, W. Ferrell est le digne héritier américain des Monty python : car derrière les rires se cachent une attaque en règle de la masculinité, les rapports de force entre hommes-femmes dans le monde du travail. Mais Anchorman n'est jamais moralisateur, il préfère rire de ses anti-héros et souligner ce que chaque spectateur prendra à la volée.
Et on oublie surtout pas le casting de dingo : P. Rudd, S. Carell, S. Rogen, D. Koechner, L. Wilson, J. Reilly et des tonnes de guests (dont J. Black ou encore B. Stiller).