Accueillis par la célébrissime et incomparable
composition de Morricone, avec cette même impression,
à chaque film, que l'on entend son meilleur ouvrage...
Un cowboy pour le moins solitaire débarque dans une ville
d'obédience mexicaine où deux familles s'entretuent.
Ça tombe bien : il cherche un job et va devenir l'élément
perturbateur, celui qui met littéralement le feu aux
poudres, excitant les vieilles rencunes tout en se remplissant
les poches, comme pour mieux faire comprendre par la force tout
l'absurde de la situation. Un redresseur de tort implacable
et un rien sarcastique.
La recette, appliquée à ce remake d'un film japonais,
fonctionne à la perfection : des shotguns a gogo, des
piques de violence, des explosions digne de ce nom, quelques
aides extérieures et une pointe d'émotion ; avec
l'emballage qui va avec, cette façon de s'appuyer de
toutes ses forces sur le découpage scénique, les
détails, pour une sublime mise en scène de la
mort. Juqu'en un final qui possède un sacré panache
!