Elle a trouvé le prince charmant, le mari parfait, aimant et avenant. Il écoute de la musique classique, est sportif et propriétaire d'une villa d'architecte.
Mais... Il possède une emprise absolument terrifiante sur elle, ainsi que des manies qui confèrent à la maniaquerie. Des maniaquerie qui deviennent folie, jalousie et surtout violence psychologique et physique. Laura est une femme battue par un homme toxique... elle va trouver son salut.
Les nuits avec mon ennemi évoque un sujet extrêmement sérieux mais se polarise sur un traitement de genre : celui du psycho killer. Laissant un peu de côté l'angle réaliste pour adopter une posture plus proche du thriller hollywoodien, avec ses côtés très caricaturaux : le retour aisé au pays, la love story tout aussi facile et la vengeance spoilée du mari. Sans compter sur de gros coups de scénario et une mise en scène sans fard.
Les nuits avec mon ennemi hésite et a le cul entre deux genres : agréable à regarder mais toujours dans les cordes, donnant un spectacle trop débonnaire, il aurait définitivement mérité une autre forme de suspens afin d'accentuer le malaise de la situation. A mon sens, le retour du mari aurait du être une surprise (véceu en flashbacks lors des "retrouvailles") et ainsi l'histoire de sa femme aurait pu être plus décemment développée. Cela aurait également permis au thriller à proprement parler de nous tenir en haleine plus longuement.
Et que dire de ce final très 90's...