1327, Italie.
La tranquillité et la paix d'une abbaye bénédictine sont troublées par ce qui ressemble à un crime ignoble. Le Diable en serait la cause... Le frère Guillaume de Baskerville et son assistant doivent faire la lumière sur ce mystère : tel des Sherlock et Watson du 14ème.
Dans des décors froids comme la pierre, humides et sombres comme l'époque, des moines atypiques, difformes, dégénérés et pas forcément tous très catholiques se fondent aux mûrs décharnés du monastère. Ces mêmes décors sont délicatement soulignés par de magnifiques images et magnifiés par une atmosphère glauque à souhait ; la partition de James Horner n'y est jamais pour rien.
Le nom de la rose est une formidable enquête moyenâgeuse, sur un monde clos et aux secrets opaques et dangereux, aux énigmes aussi sombres que les passages secrets de l'infinie et inoubliable bibliothèque, labyrinthique, et aux révélations sublimes et religieuses.
Le nom de la rose pointe également les pires dérives d'une église catholique toute puissante, reniant les saintes écritures et refusant la liberté et le libre arbitre, la connaissance et le tort. Sans pour autant salir la beauté de la foi, comme l'indique la toute fin.
