Julia Roberts dans le rôle de la belle- mère, Susan Sarandon en mère divorcée et Ed Harris en ex-mari à la très jeune petite amie. Et le très familial Colombus à la réalisation.
Le scénario s'attaque au sujet des familles recomposées et à tout ce qui tourne autour, avec un focus sur les enfants, notamment les tensions entre la mère et la nouvelle femme.
Entre une écriture dans ses grandes lignes et quelques problèmes de fond soulevés assez justement mais timidement, Ma meilleure ennemie se perdra-t-elle en sortant les violons ? La maladie comme moteur de réconciliation ? Le film évite cet écueil et soulève le problème de notre place auprès de nos enfants, de ce qu'on leur laisse, surtout dans le contexte de la maladie. Même s'il finit par tourner en rond, le film est attachant et assez juste, le scénario se gardant de tout manichéisme (la mère, malade, s'avère odieuse).
