Une star américaine se rend au Japon afin d'y faire
une pub / Une jeune femme suit son mari photographe à
Tokyo.
Un film tout en lumière et en ombre, en immersion dans
Tokyo, en immersion dans la culture nippone : la barrière
de la langue, la TV excessive, les fantasmes, la barrière
de la langue, le karaoké, la barrière de la langue
et tant de choses pittoresques et dépaysantes et justes...
Lost in translation est un film extrêmement
drôle, Murray prête parfaitement son visage de Droopy,
sa nonchalance de dandy pour faire de ce film une comédie
qui n'en a jamais l'air, mais déclenche de puissants
rires ainsi qu'un plaisir immédiat et constant.
De même la puissance du film provient de cette relation
particulière entre ses deux êtres solitaires (on
y évoque d'ailleurs les affres de la célébrité
: la solitude conséquente à la notoriété)
: une amitié instantanée et forte, une relation
homme-femme saine et sereine, loin des clichés habituels
du 7ème art.
Rarement film a su nous avons plonger dans ce sentiment que
l'on éprouve dans un pays qui n'est pas le temps notre,
cette impression diffuse, ces pertes de repères, cette
excitation mêlée d'appréhension. C'est tout
autant une oeuvre sur l'errance insomniaque de deux âmes
perdues dans un ailleurs, perdues au sens géographique
et psychologique du terme.
Réjouissant, frais, suave comme une balade, plein de
bonnes vibes, profondément touchant et feel good de A
à Z. Un bonheur sans cesse renouvelé.