Le marché de la drogue, ses ficelles et ses guerres.
Un dealer est embauché par son boss pour retrouver une fille : la fille camée d'un ami à lui. Mais ce ne sera pas son seul souci.
Layer cake roule et diffuse sa story de manière savamment bordélique, une galerie de portraits allumés qui se croisent, des trames par couche et des cakes dont la cuisson va révéler moult rebondissements et conséquences.
C'est cool, ca remue, la réalisation nous emporte de par son inventivité, ses transitions soignées, sa palette d'acteurs profondément inspirés et, surtout, un putain de scénario en béton armé, diaboliquement bien huilé, complètement barré sous couvert d'un sérieux papal, toujours surprenant et remuant, une sorte de boucle complexe, distrayante et géniale.
Du cinéma pur jus, du plaisir instantané.