Un jeune homme fugue suite à une dispute familiale :
sa sœur jumelle essaie de comprendre ce qui s'est passé
et où il se trouve dorénavant ?
Porté par une réalisation fine, par une composition
sublime, au-delà de la chanson-phare et inoubliable,
par l'emploi de Kad Merad à contre-emploi et d'acteurs
renversants (j'adore Julien Boisselier) ce film est et restera
un coup de poing faramineux. Entre un sujet sensible et un twist
qui vous ravage toujours avec autant de force, Je vais
bien, ne t'en fais pas est une perle de justesse, d'intensité
et une analyse d'une profonde intelligence.
Le film étudie avec subtilité la force du lien
entre jumeaux, et par conséquent entre frère et
soeur, autant qu'une certaine réalité psychiatrique
ou tout simplement psychologique, à travers un scénario
qui parle d'amour au sein de la famille et de la complexité
des relations familiales. Gravitant autour de sujets essentiels
tels que ces secrets et ces mensonges qui sont censés
faire du bien, Je vais bien, ne t'en fais pas
soulève des questions épineuses, douloureuses,
judicieuses et d'une incroyable pertinence (comment faire son
deuil, notamment).
Une oeuvre rare.