Un choc des cultures americano-japonaises : an american man
in Tokyo. A japanese man in Hadleyville.
Une société nippone rachète une entreprise
américaine en faillite et met la boîte à
l'heure japonaise afin de sauver ses employés d'un chômage
programmé. Un choc quant à la façon des
pontes nippones de manager le personnel, d'imposer leurs méthodes
de travail, leurs exigences qualitatives, ainsi qu'un fossé,
que dis-je un gouffre, entre les deux cultures. Gung
Ho (expression chinoise...) cherche l'équilibre
entre le plaisir de travailler à l'américaine
(contre une certaine forme d'inhumanité japonaise...)
et le talent incontestable des firmes nippones.
Gung ho est une comédie qui s'appuie
sur cette période où l'empire du soleil levant
étendait son emprise sur un empire reaganien fortement
sur le déclin, pointant du doigt à la fois les
préjugés et le racisme latent, mais également
les amitiés naissantes et cette formidable source d'inspiration
multi-culturelle qui peut soulever des montagnes, moteur du
fameux melting pot américain..
C'est un film d'une grande précision, très fin
et très drôle, parfaitement taillé pour
un Michael Keaton extraordinaire ; une oeuvre qui apprend beaucoup
de choses sur la société japonaise. Impeccablement
emballé qui plus est.