Marseille-Brooklyn.
1971 : French connection est inestimable parce que le scénario en parallèle nous plonge au sein des deux facettes d'un trafic de drogue ; des deux côtés de l'Atlantique.
Friedkin nous immerge, nous garde la tête sous l'eau, depuis Little Italy jusqu'à la cité phocéenne, depuis le quotidien de deux flics sur la piste d'une grosse livraison jusqu'à celle de narcotrafiquants qui alimentent New-York en poudre blanche de 1ère qualité.
French connection est d'une précision chirurgicale, une œuvre prenante, épaisse, froide, violente et implacable, hantée d'images d'une beauté urbaine et foudroyante, surtout sur les rendus nocturnes. Avec sa scène iconique et à bout de souffle : la poursuite véhiculée du métro aérien de Brooklyn ; première raison pour laquelle j'ai visité New-York.
Et son final en apesanteur.