New boy in town : La danse comme vecteur de liberté.
Une petite ville des Etats Unis est sous l'emprise d'un révérend très orthodoxe et dangereusement rétrograde. Alors que la jeunesse ne demande qu'à s'amuser, écouter du rock'n'roll et faire la fête, comme n'importe quel adolescent le ferait.
Footloose est un film dansé dont la playlist me ramènera toujours à la pré-adolescence, même si toutes les chansons n'ont pas forcément bien vieilli et les numéros n'émergent que rarement.
Datant de 1984, le scénario dénonce à sa façon la bêtise d'une Amérique hermétique à la nouveauté, à l'art, une Amérique qui restreint les libertés tel l'Espagne de l'Inquisition, et se penche vers l'extrémisme religieux ; par peur. Ces idées arriérées ont toujours la peau dure et resurgissent régulièrement dans nos démocraties malades où la réponse des dirigeants répond rarement aux problèmes de son peuple, aux drames de nos sociétés. Footloose propose une réflexion intéressante sur le fondamentalisme et ses causes, et s'avère sonner juste. Dommage que le scénario ne creuse pas et ne fasse pas montre de plus de finesse : il suffit cependant à emporter notre adhésion à son message universel.
N.B. : Merci Netflix (en VOST) d'avoir changé le nom du groupe "Men at work" en... "Culture club" !! Stupide.