Un générique qui appelle une bande originale
qui a fait plusieurs fois le tour du monde, des scènes
cultissimes que certains connaissent sans même avoir vu
le film, des images digne d'un vidéoclip MTV, à
la beauté renversante (photo douce, lumineuse, chaleureuse,
colorée à l'excès). Même la mélopée
de G. Moroder est sublime.
Et déjà Adrian Lyne fait montre de fascination
pour les corps, jouant aisément sur le côté
sexy de la danse et de son actrice principale.
C'est par son scénario que Flashdance
pèche : une danseuse autodidacte rêve d'être
danseuse. Un simplissime prétexte qui sonne creux dans
un film qui ressemble plus à un grand show dansé
et dont le ciment censé coller les numéros ensembles,
souvent impressionnants et remuants, ne tient pas plus de 10
minutes ; pas plus que l'indigente love story ne lui servira
d'armature. L'incroyable succès de la chanson d'Irène
Cara a dans nul doute et grandement contribué à
l'immense succès du film...