Quatre années au conservatoire du spectacle : musique,
danse & arts dramatiques.
A l'image du scénario le film est un patchwork de sons,
de mouvements, d'expressions, le tout dans une perpétuelle
et absolument divine cacophonie. Sans véritables héros
définis dès le début, ceux-ci se dégagent
petit à petit ; sans véritable intrigue, Fame
s'avèrera être une chronique annuelle
au format original. De ce fait il se métamorphose en
rapsodie de petites histoires, histoires de jeunes talents et
de leur existence quotidienne à New York. Des petites
touches saisissantes qui se bousculent et oscillent entre bonheur
et drames, et nous atteignent comme par miracle. Non, pas par
miracle : le film n'est jamais une bleuette toute écrite,
il n'a rien de naïf vis à vis du monde artistique
ni de l'existence elle-même, et ce n'est en rien une comédie
musicale classique.
Fame c'est l'école des arts qui se confond
avec l'école de la vie dans une comédie musicale
colorée, tout feu tout flamme, qui donne brigrement,
furieusement envie de danser, chanter, en tout les cas délivre
une énergie communicative. Éclectique, électrisant,
complet, foisonnant, drôle, enlevé, relevé.
Le plus fou dans ce film ? Ce sont les tristes carrières
de chacun des comédiens... Fame ?