Biographie.
Une vie au beau milieu du Montana, entre montagnes, rivières
et religion. Sous l'oeil aguerri de R. Redford P. Rousselot.
Une existence à la fois insouciante et dur, comme les
préceptes presbytèriens de leur pasteur de père
: nos héros sont frères et possèdent la
passion que leur paternel pour la pêche à la mouche.
C'est ce que l'on appelle un beau film (ma version DVD ne rend
pas hommage à mes souvenirs ciné...), Et
au milieu coule une rivière traite des liens
entre un fils et son père, de l'éducation et de
ce qu'un homme laisse derrière lui comme héritage
; héritage humain. Si le film dépasse rarement
la bio classique, sans heurts, sage, empruntant chaque étape
nécessaire à l'élaboration d'une vie -enfance,
adolescence, âge adulte, profession, amours, peines...
et pêche à la mouche- il aborde quelques sujets
annexes et garde le focus sur son thème premier, O combien
intéressant. Le déterminisme Vs le volontarisme
: l'influence de l'éducation sur sa progéniture
et cette réflexion pertinente autour de deux frères,
éduqués de la même façon, mais au
parcours de vie très différent ; à qui
en incombe les erreurs et les défaites de l'un et non
de l'autre ? Aux parents (ici le père, dans une société
patriarcale) ou au choix de chacun d'entre eux, à leurs
rencontres, au hasard ? Avec cette métaphore du titre,
cette rivière qui n'est autre que le destin qui coule,
avec ses courants, et ses poissons que l'on pèche...
ou pas. Selon les mouches ou la méthode ou le placement
dans les eaux. Ou la détermination.
Une bio étoffée et tellement belle...