Au beau milieu des adaptations de Shakespeare, Branagh se frotte
à Hollywood pour la 1ère fois.
Un homme ayant assassiné sa femme est condamné
à mort dans les années 40. Cinquante ans plus
tard une mystérieuse et amnésique jeune femme
cauchemarde de ce crime et un journaliste tente de retrouver
son identité. Il existe un lien entre ces deux histoires,
comme un air de ressemblance... et c'est là qu'intervient
un drôle d'hypnotiseur.
Il y a une vraie recherche dans la mise en scène, un
scénario qui mêle passé et présent
(expliquer le passé afin de mieux comprendre le présent),
à la frontière du fantastique , original bien
que parfois fragile et ténu (des questions resteront
en suspens...). Dead again disserte autour
de l'amour et la réincarnation (enfin... made in America)
et propose un mystère épais et savoureux, remuant,
tressautant et au final surprenant, réellement plaisant
à suivre.
Et puis on y retrouve un casting extrêmement plaisant
en les personnes de K. Branagh, R. Williams, E. Thompson et
A. Garcia.