When a man loves a woman.
Un soldat de la couronne britannique est enlevé par l'IRA
: il va se lier d'amitié avec l'un de ses geolliers et
lui demander de lui faire une promesse : s'occu^per de celle
qu'il aime si jamais il devait mourir.
Une réalisation incisive et douce à la fois, précise,
une photographie parfaitement équilibrée et un
duo d'immenses acteurs, S. Rea & F. Whitetaker, complété
de la découverte hallucinante que fut Jaye Davidson.
Et un fameux scénario : oscarisé à l'époque.
The crying game est une double histoire de
tolérance : celle de ces frères ennemis qui se
lient d'amitiés et celle de... mais on ne spoilera pas.
Drame romantique puissant, celui d'un homme tombant éperdument
amoureux de la petite amie de celui qu'il a contribué
à tuer, film d'amour et de mort ("Jeu larmoyant"),
de secrets pesants et d'un passé qui ne parvient pas
à s'effacer. Mais c'est surtout une oeuvre qui ose disserter
autour du sentiment amoureux, celui qui fait fi du physique
et de tout autre considération superficielle. Le plus
incroyable des appels à la tolérance et le plus
vibrant choc des sentiments : il a le mérite de nous
interpeler, quoiqu'on en pense, quoiqu'on en dise, et de pousser
les spectateurs à la réflexion.
Je me demande comment fonctionne le twist, près de 30
ans plus tard ? J'avais été totalement bluffé
à l'époque...