Véritable caricature du western occidental, The big boss ne brille guère : le new kid in town qui règle leur compte aux desperados locaux, hommes de main d'un riche propriétaire aux activités aussi douteuses que son sens de la morale et son respect de la vie humaine. Exit les pétards, bonjour les tatanes... et les couteaux !
Si Lo wei est expressif et y met du sien, Bruce Lee, en Clint Eastwood oriental, est meilleur combattant qu'acteur, et la trame autant que les divers personnages ne volent jamais très haut, émaillée de scènes caricaturales au possible et d'une intrigue qui aurait, a minima, mérité d'être passée sous silence afin de faire montre d'un rien de suspens et de pouvoir s'identifier au héros. Et les séquences de combats sont loin d'être toutes à la hauteur de nos espérances.
De la violence et beaucoup de peinture rouge vif ne sauveront pas l'entreprise du naufrage.