Wellville : vous ne regarderez jamais plus votre boite de céréales
de la même façon !
Le docteur George Kellogg a inventé les céréales,
mais ne les a pas commercialisé : ceci est l'histoire
de son centre de soin, pas très loin d'une secte du bien-être
aux méthodes peu orthodoxes, voir dangereuses...
Ce "bon" vieux docteur était un végétarien
convaincu et usant de prosélytisme, soucieux à
l'extrême de la santé de ses contemporains -plus
que de celle de son propre enfant-, docteur aux méthodes
extravagantes flirtant avec un vrai fanatisme de la remise en
forme des corps.
Mais Aux bons soins du docteur Kellogg c'est
aussi l'histoire de l'un de ses patients, et de son épouse,
ayant vécu un drame, et de leur reconstruction amoureuse.
Et de celle d'un entrepreneur qui tente d'investir le secteur
des céréales, mais tombe sur un margoulin.
Scénario à troix voix / voies pour un film empli
de machines folles, de sexualité débridée
ou refoulée, fustigeant déjà la malbouffe
et nos pitoyables habitudes alimentaires, ainsi que les obsessions
liées à notre corps. Aux bons soins du
docteur Kellogg est également une oeuvre sur
la privation, la culpabilité, le féminisme, la
défense des animaux, les médecines modernes ;
une oeuvre à l'allure atypique et décrivant un
visionnaire devenu quelque peu fantasque, dérangé
; à l'image de la folle musique du film et de l'ambiance
générale de celui-ci.
Joyeusement bordélique mais pas désagréable.