L'attaque du métro Pelham 123.
Un fou et son équipe prennent des passagers en otage
dans une rame de métro. Drôle d'endroit pour une
prise d'otages : Quelle autre motivation que l'argent ? Pourquoi
ce lieu ? Qui sont ces criminels ? Quel est le véritable
sens de leur action ?
T. Scott use cette fois d'effets qui deviennent trop épileptiques
-et gratuit- pour mes petits yeux, John Travolta fait son show
de bad guy et le fait bien et, hors mis le décor, on
retombe très vite sur nos pattes. Le film déroule
son scénario, son histoire convenue et se refuse à
la faire tressaillir en profondeur. Les otages resteront pour
beaucoup des figurants sans âme (une scène "choc"
n'aura aucune conséquences sur deux d'entre eux) et leur
sort reste un peu trop vite expédié.
Cependant on ne peut nier que L'attaque du métro
123 possède ses bons moments de tension, que
son puzzle scénaristique, double s'il en est, aussi clair
soit-il, parvient à soulever une pointe d'intérêt
sur la fin. On a quand même l'impression d'en attendre
toujours plus...